vendredi 4 mai 2007

André ousse que tu t'en vas?

Dans une entrevue qui sera présenté dimanche notre bon Dédé national accuse Gilles Duceppe de manigancer pour le renverser. Sans ce soucier de l'effet de tels commentaires dans la situation actuelle, notre jeune premier réagit comme un homme qui a perdu le contrôle.

Probablement que ce qu'il affirme est vrai, à vrai dire, je le souhaite presque, mais c'est ca de vivre dans un pays libre. Les tractations et les négociations politiques visant à remplacer un chef de parti malgré leur manque d'élégance sont des expressions de notre démocratie.

Pourquoi étaler au grand jour, aux yeux d'un publicmajoritairement profane, les batailles de tranché politique que se livre les différents camps actuellement dans le parti Québécois.

Je commence à trouver André de plus en plus pathétique, il semble vouloir s'accrocher à une chimère, pourtant son destin est tout tracé pour le bien du parti, il devra quitter.
Trop de contreverse, un manque d'unanimité ce n'est jamais bon dans un parti.
Il est grand temps au PQ de trouver un leader qui rassemble les membres et leurs donne envie de s'impliquer et de recommencer à croire au pays.

Est-ce que cet homme serait Gilles Duceppe? J'ai des doutes, mais il a certaines qualités qui à mon sens en font présentement un incontournable. Il à démontré une belle capacité d'adaptation et d'amélioration depuis son arrivé à la tête du Bloc. Il est présentement le ''ténor'' souverainiste le plus aimé dans la population, il est charismatique et il sait faire un discour, en tous cas mieux que Boisclair.

C'est son moment, du moin selon mon scénario fictif créé au moment de l'élection de Boisclair. comme chef...

Si Duceppe s'assume comme indépendantiste, ce serait encore mieux, si il pouvait comprendre que dès que le PQ s'éloigne de la souveraineté il se met à chuté dans les sondages...

On a bien le droit de rêver...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pathétique est le bon mot. C'est triste aussi. Ce manque d'envergure met en évidence un vision égocentrique du chef d'un parti qui souhaite faire du Québec un pays.

Je ne suis pas certain que remplacer le chef changera beaucoup. Il y a des moments dans l'histoire où il faut se faire discret, laisser les événements faire avancer la cause.

Les Justin Trudeau de ce monde referont surface et sauront redonner un sens à l'indépendance.

Ça ressemble à la politique du pire, que je n'aime d'ailleurs pas.

Accent Grave